Nicolas Sarkozy, un président qui n'a pas osé franchir le périphérique de sa capitale

Nicolas Sarkozy, un président qui n'a pas osé franchir le périphérique de sa capitale 938 440 René Naba

Dernière mise à jour le 21 novembre 2016

La revanche de François Fillon

Sauf à sombrer dans un comique de répétition, Nicolas Sarkozy quitte définitivement la scène publique le 20 novembre 2016 sur un échec retentissant de la dimension d’un séisme de grande magnitude, en 3me position de la primaire des partis de la droite française, loin derrière son ancien premier ministre François Fillon, qu’il a durement rudoyé durant les cinq ans de sa mandature présidentielle, derrière le chouchou de Jacques Chirac, son ancien mentor, dont il fut un brutus impitoyable.

Dans ce qui peut être interprété comme un message subliminal des électeurs à leurs représentants, la propulsion de François Fillon à la tête de la compétition a visé à saluer l’unique grand candidat de cette consultation à n’avoir pas défrayé la chronique judiciaire pour des affaires en rapport avec l’argent illicte, contrairement à Alain Juppé (affaire de l’appartement de son fils Laurent et emplois fictifs à la Marie de Paris), contrairement surtout à Nicolas Sarkozy, qui traine une batterie de casseroles en la matière (sondages de l’Elysée, financement libyen etc..).

Le choix de François Fillon, ancien lieutenant de Philippe Seguin, chef de file du gaullisme social, devrait replacer le curseur de la droite vers son centre de gravité naturel, le gaullisme, que le «sang mêlé» philosioniste Nicolas Sarkozy avait fortement déplacé vers la borne atlantiste. Sur le plan international, François Fillon, nullement impliqué au premier plan dans les guerres de prédation économique du monde arabe, contrairement à Nicolas Sarkozy (Libye) et Alain Juppé (Syrie). Si ces propos de campagne étaient confirmés, il pourrait relancer le dialogue avec la Russie sur les grands sujets d’actualité, notamment la Syrie.

En 2012, à son échec face à son rival socialiste François Hollande, Nicolas Sarkozy avait fait ses adieux à ses troupes. Les promesses, c’est bien connu, n’engagent que ceux qui y croient. Sans tirer les conséquences de son premier échec, l’erreur était humaine, mais sa répétition serait diabolique et le discrédit irréversible.

La dalle d’Argenteuil, fatale à son destin.

Depuis 2012 tous les candidats à la présidentielle l’ont fait, y compris Alain Juppé. Nicolas Sarkozy a calé, lui, devant l’obstacle, n’osant y retourner pour conjurer son ostracisme. Le sort dès lors en était jeté. Onze ans après la bravade du «sang mêlé» sur le lieu désormais emblématique de la «dalle d’Argenteuil», son rival post gaulliste a rendu visite, le 2 novembre 2016, à cette ville encore sous le choc de la stigmatisation, signant par la même l’échec du sarkozysme.

En tournée pré-électorale, accueilli par des insultes et des canettes vides, Nicolas Sarkozy, à l’époque ministre de l’intérieur, interpellait un interlocuteur imaginaire pour faire passer un message de fermeté: «Vous en avez assez de cette bande de racailles? On va vous en débarrasser». Deux jours plus tard, l’électrocution de deux adolescents Zyed et Bouna, à Clichy sous Bois, serviront de déclencheur des émeutes périurbaines de 2005, conduisant le gouvernement à décréter l’État d’urgence, pour la première fois en 45 ans depuis la fin de la guerre d’Algérie.

Depuis cette date, Nicolas Sarkozy était «personna non grata» dans cette cité qu’il ne s’est plus hasardé de revisiter. En 2012, lors de sa campagne pour sa réélection, Nicolas Sarkozy a buté sur l’étape d’Argenteuil, un évitement qui a tourné en sa défaveur. En 2017, la récidive lui a été fatale.
Que pouvons-nous espérer d’un président d’un pays qui n’a pas le courage de franchir le périphérique de sa capitale ?

«Casse-toi pauv’con »: La dalle d’Argenteuil était le véritable test de la crédibilité de «Bomber Sarko». Battu en 2012, l’homme avait promis de renoncer à la politique active, mais sa promesse n’a pas résisté à l’appétit du pouvoir, ses ors et ses apparats. Bye Bye Sarko, sans regrets ni remords pour le champ de ruines qu’il a laissé à son passage au pouvoir.

Retour sur ce bilan désastreux pour la France.

La roulette russe.

Les Français ont joué à la roulette russe à l’élection présidentielle de Mai 2007. Nicolas Sarkozy a gagné, la France a perdu.

Propulsé au pouvoir sur fond d’un paysage international dévasté, à contretemps du momentum stratégique, en pleine déroute des États Unis en Afghanistan et en Irak (2003), et d’Israël au Liban (2006), à la veille du collapsus de l’économie occidentale, l’idole des jeunes était déjà un président à contre sens.

Le triomphe du néo-pétainisme

En signant son ralliement aux thèses des néoconservateurs américains par la réintégration du giron atlantiste, il mettait ainsi fin à la parenthèse gaulliste sur le plan diplomatique, et, sur le plan interne, avec l’adoption des lois sur l’exclusion sociale et le pistage génétique, le président rétrograde marquait le triomphe du néo-pétainisme.

Le délire narcissique dans lequel avait baigné la France pendant un an a débouché brutalement sur la plus grande mystification politique de l’Histoire de la V me République, avec un état de grâce le plus bref de l’Histoire, implosant le soir même de son élection avec «la nuit du Fouquet’s», le dîner groupant les plus importantes fortunes du pays, couplé d’une croisière à bord du yacht de Vincent Bolloré et du vaudeville de son couple glamour à la Kennedy qui s’achèvera par son mariage avec un mannequin people fort apprécié du Paris intellectuel et artistique, enfin, son langage de charretier dégageant un entreprenant jeune homme par un langage châtié dont il a le secret.

«Casse-toi pauvre con», est passé à la postérité comme le parfait contre-exemple du bon goût présidentiel français.

Dans l’ordre symbolique, Nicolas Sarkozy a refait l’unité de la droite sur la base des thèses de l’extrême droite pétainiste et l’apparence de la droite gaulliste. Le sarkozysme a signé ainsi la défaite du gaullisme et le triomphe du néo-pétainisme. Se réclamant du gaullisme tout en siphonnant les thèses de l’extrême droite xénophobe, le sarkozysme a purgé en fait la querelle de légitimité par le dépassement syncrétique des deux grandes familles de la droite française, dont le point d’exacerbation avait été atteint lors de la présidentielle de 2002.

Une compétition présidentielle qui avait placé les Français devant l’infamant dilemme de choisir entre un «escroc» et un «facho», deux septuagénaires vétérans politiques de l’époque de la guerre froide occupant le devant de la scène depuis près de quarante ans, les deux candidats les plus âgés, les plus fortunés et les plus décriés de la compétition, mutuellement confortés dans une campagne sécuritaire, l’un, Jacques Chirac, héritier d’un gaullisme dévoyé dans l’affairisme le plus débridé, l’autre, Jean Marie Le Pen, héritier d’un vichysme sublimé par un ancien tortionnaire de la Guerre d’Algérie.
Le premier, auteur d’une formule chauvine d’une démagogie achevée sur les «bruits et les odeurs» des familles immigrées qui ponctionnent la sécurité sociale par leur prolificité génésique, le second, auteur d’une formule d’une abomination absolue sur le «Durafour crématoire, point de détail de l’Histoire».

L’agité du bocal

Sujet Médiatique Unique pendant les deux premières années de sa mandature, l’homme glanera au passage le sobriquet d’«agité du bocal».

Sous Nicolas Sarkozy, la France a vu sa notation économique dégradée, son taux de chômage explosé à 10 pour cent de la population, parallèlement à l’inflation des lois répressives (13 en cinq ans), alors que sur le plan interne, son parti, l’Union Pour la Majorité (UMP), a sombré dans une gigantesque farce avec le duel fratricide des deux prétendants François Fillon et Jean François Copé et le scandale de son Bygmalion sarkozyste.
Sous son mandat, la dette publique a explosé de 600 milliards d’euros, alors que, parallèlement, les cadeaux fiscaux se sont élevés à 75 milliards d’euros et que 350.000 emplois industriels ont été détruits, générant 337.000 pauvres supplémentaires.

Recordman de la hausse la plus brutale du taux de chômage depuis trente ans, sous Sarkozy, à 8,1% en 2007, le taux se situait autour de 10% en 2012, selon les prévisions de l’Insee de l’époque. La baisse des moyens consacrés à la lutte contre le chômage s’est accélérée depuis 2008 (-10,5% entre 2010 et 2011 et -11,3% entre 2011 et 2012) et certaines mesures, comme la défiscalisation des heures supplémentaires, ont eu des effets néfastes sur l’emploi en période de crise.

Sur le plan diplomatique, le projet phare de sa mandature, l’Union Pour la Méditerranée (UPM), a sombré corps et âmes du fait de la destitution de ses deux piliers sud, le tunisien Zine El Abidine Ben Ali et l’égyptien Hosni Moubarak, emportés par le vent d’est du changement.
Sa libération de la Libye a fait de ce pays un «incubateur de dictateurs», une zone de non droit absolu, débouchant sur l’instauration de la charia dans le pays et la talibanisation du Nord Mali, le pré carré africain de la France.

Le populisme n’est pas populaire

Ce président qui a fantasmé sur «les moutons que l’on égorge dans les baignoires» a néanmoins constamment quêté l’hospitalité des baignoires des palais royaux arabes, de Doha à Rabat, prenant l’initiative de stigmatiser une composante de la population pour des motifs inavoués bassement électoralistes.
A ce titre “les moutons que l’on égorge dans les baignoires” (Nicolas Sarkozy), tout comme «les bruits et les odeurs des familles immigrées» prolifiques (Jacques Chirac) demeureront une tache indélébile du discours politique français et déshonorent leurs auteurs. A n’y prendre garde, elles ouvriraient la voie à des dérives fascisantes du comportement politique français.

Bouclier fiscal, dîner au Fouquet’s avec le CAC 40 et tutti quanti. Travaillez plus pour gagner moins. Pour réfléchir moins? Le mépris du peuple. Le mépris de la souffrance du peuple.
Le populisme n’est pas populaire. Nicolas Sarkozy, dégradé, ses soutiens droitiers -Alain Delon et Jean Marie Bigard- en désertion et les symboles de la diversité en quenouille.

Plagiaire, Rama Yade, rayée des listes électorales de Colombes, puis dégagée de l’UDI. Fadela Amara, délogée de son appartement de fonction et Abdel Rahman Dahmane, des Palais de la République. Faudel renvoyé à ses fourneaux et Doc Gynéco à ses vapeurs. La banlieue n’aime pas les frimeurs et les tricheurs. Et si la diversité à la Sarkozy n’était finalement qu’un «piège à c…» et Sarkozy piégé par lui-même ?

L’allégeance aux armes et le fichier de la double nationalité, deux aspects d’un même piège démagogique.

L’allégeance aux armes, -la proposition de Jean François Copé, le chef de l’UMP, qui consiste pour tout candidat à la nationalité française ou tout français accédant à la majorité, de prêter un serment de loyauté à la France-, comme le fichier de la double nationalité, la proposition de Claude Goasguen, auront été les deux aspects d’un même piège de la démagogie qui se sont refermés contre ses auteurs.
Tout comme la «déchéance de nationalité» sur le socialo motoriste François Hollande.

L’allégeance aux armes a été lachée en pâture à une opinion chauffée à blanc, sans tenir compte ni des objecteurs de conscience, ni des pacifistes.
Une allégeance n’immunise pas contre la trahison. La collaboration avec l’ennemi de la France, l’Allemagne nazie, a été institutionnalisée par un Maréchal de France, lors de la Deuxième guerre mondiale. Plutôt que de légiférer à tout vent, les législateurs UMP se devaient, au préalable, de réviser leurs cours d’histoire. Plutôt que de se lancer dans une entreprise si chauvine, mettre de l’ordre chez soi: La défense du caporal binational franco israélien Gilad Shalit par la France devient dès lors caduque et, non avenue, de même que la promotion du réserviste israélien Arno Klarsfeld au poste de directeur de l’office de immigration et de l’intégration.

Pour en finir avec le double standard… et dans le même ordre d’idées, faire intervenir l’Otan en Libye en dépassement du mandat de l’ONU et opposer son veto à l’admission de la Palestine, relève de la duplicité, une forme de déloyauté à l’égard de ses propres principes fondamentaux et accentue le discrédit de son auteur.

La classe politique française, une strate parasitaire

Tunisie, Maroc, Mamounia, Hammamet Djembé et Mallettes. Karachi et Clearstream. Rétro commissions et Taïwan. Alexandre Djhouri et Robert Bourgi. Ziad Takieddine et Bismuth. Financement libyen et sondages élyséens.
Bygmalion (2) et consorts. La classe politique française…une strate parasitaire et obséquieuse. «République irréprochable», claironnait Nicolas sarkozy avait de succomber à un malaise vagal, «État exemplaire d’un siècle de l’éthique», tambourinait son ancien mentor.

Honte à l’Afrique de nourrir ses bourreaux. Cinq siècles d’esclavage pour un tel résultat. Pour continuer à entretenir à grands frais l’un de ses colonisateurs les plus implacables, la France, l’un de ses tortionnaires les plus impitoyables. Sans la moindre pudeur pour les victimes de la traite négrière, de l’esclavage, des zoos ethnologiques… les bougnoules, les dogues noirs de la République?
Gabon, Congo, Cote d’Ivoire, Sénégal, Guinée équatoriale. Drôle de riposte que de cracher au bassinet lorsqu’on vous crache sur la gueule. Qu’il est loin le temps béni des Mau Mau du Kenya. A vomir ces rois fainéants, dictateurs de pacotille de pays de cocagne.
La honte. Vénalité française et corruption africaine, combinaison corrosive, dégradante pour le donateur, avilissante pour le bénéficiaire: Quatre cent milliards de dollars (400 milliards) évaporés en 35 ans du continent africain vers des lieux paradisiaques, de 1970 à 2005, selon les estimations de la CNUCED (2).

Posture et imposture

Allégeance aux armes? La proposition de Jean François Copé prendrait davantage de consistance si elle était assortie d’un serment d’intégrité de la classe politique française. Mais qui trahira sa parole en premier? Le postulant ou le moralisateur?
Exception française et Pays des Droits de l’homme. Du pipeau. Ventouses et vampires plus vrais que nature, plus conformes à la réalité. En toute impunité. Sans la moindre pudeur. Travailler plus pour gagner qu’ils redisent. L’imposture absolue. Un ridicule qui tue, le signe indiscutable du déclin. Tant pis pour les fossoyeurs de la douce France.

Que l’on ne compte pas cette fois sur l’Afrique pour relever leur pays. Du balai, Erhal (dégage). Pour renvoyer à ses fadaises l’homme du discours de Dakar, spécialiste de la répétition, pas encore entré dans l’histoire.

Le matamore de Libye, une métaphore

Quelle inversion des valeurs que de voir l’homme de la stigmatisation africaine bombait le torse, ivre de sa victoire en Libye. Une victoire à la Pyrrhus d’ailleurs qui propulse la Charia comme la principale source de législation en Libye de par la volonté de Moustapha Abdel Jalil, le protégé du philosophe médiatique Bernard Henry Lévy. Il se raconte que dans la griserie de sa victoire le nouveau Scipion l’africain se serait vanté de nouveaux exploits devant le commandant Massoud de la Cyrénaïque et de la Tripolitaine: «Dans un an l’Algérie, dans trois ans l’Iran».
Stratège d’opérette promoteur, à grand fracas, l’Union Pour la Méditerranée, une merveille de diplomatie au résultat piteux. Ses deux piliers sud, Moubarak et Ben Ali, gisant au fond de la Méditerranée.

«Dans un an l’Iran..: «Bomber Sarko» a seriné cette menace pendant cinq ans avec sa formule passée à la postérité: «la bombe ou le bombardement». Bravant ses foudres, l’Iran est parvenu, entre temps, au statut pleinement reconnu de puissance du seuil nucléaire, une puissance régionale redoutable d’efficacité en Syrie, en Irak, au Yémen, un acteur majeur de la scène internationale pendant que sarko galope encore à la recherche de sa gloire passée.
Le matamore de Libye est une métaphore. Complètement à l’Ouest: un président à contretemps, à contresens de l’histoire, le pire sinistre industriel de la France depuis l’avènement de la Vème République. Ce stratège en chambre confond le principe du désir et le principe de réalité.

A la pêche électorale, le premier président de «sang mêlé» de France sera tour à tour «gaulois». Flattant le réservoir électoraliste que représente les «Harkis», les anciens supplétifs algériens de l’armée française, il se découvrira partiellement -une chouya- «Français Musulman».
Sans craindre la contradiction, l’homme du discours négationniste de Dakar et du discours de Strasbourg se revendiquera de la filiation d’Aimé Césaire, le chantre de la négritude et du métissage, symptomatique de la confusion mentale dans laquelle il a baigné, de la démagogie dans laquelle il a plongé ses compatriotes, de son désarroi face à son bilan calamiteux, si désastreux pour la France.
La vulgarité à un tel niveau n’est pas dans la tradition de la France. «Casse toi pauv con»……La dalle d’Argenteuil, assurément, aura été la tombe de Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, «karchérisé» à jamais pour le bien de la France.

Pour aller plus loin

Se référant aux estimations de la CNUCED, Me Fabrice Marchisio, avocat spécialisé dans le recouvrement d’actifs frauduleux, précise que 400 milliards de dollars ont fui l’Afrique entre 1970 et 2005 vers d’autres continents et se fondant sur les estimations de la banque Mondiale, il indique que le montant des détournements des dictateurs arabes déchus lors du «printemps arabe», Hosni Moubarak (Égypte), Zine El Abidine Ben Ali (Tunisie) et Mouammar Kadhafi (Libye) serait d’une ampleur oscillant entre 100 milliards et 200 milliards, une variation qui intègre dans ses estimations des actifs dissimulés. Me Fabrice Marchisio est membre du cabinet Asset Tracing and Recovering / Cabinet Cotti, Vivant, Marchisio and Lazurel. Interview au journal Le Figaro 12 septembre 2011.

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Reuters

René Naba

Journaliste-écrivain, ancien responsable du Monde arabo musulman au service diplomatique de l'AFP, puis conseiller du directeur général de RMC Moyen-Orient, responsable de l'information, membre du groupe consultatif de l'Institut Scandinave des Droits de l'Homme et de l'Association d'amitié euro-arabe. Auteur de "L'Arabie saoudite, un royaume des ténèbres" (Golias), "Du Bougnoule au sauvageon, voyage dans l'imaginaire français" (Harmattan), "Hariri, de père en fils, hommes d'affaires, premiers ministres (Harmattan), "Les révolutions arabes et la malédiction de Camp David" (Bachari), "Média et Démocratie, la captation de l'imaginaire un enjeu du XXIme siècle (Golias). Depuis 2013, il est membre du groupe consultatif de l'Institut Scandinave des Droits de l'Homme (SIHR), dont le siège est à Genève et de l'Association d'amitié euro-arabe. Depuis 2014, il est consultant à l'Institut International pour la Paix, la Justice et les Droits de l'Homme (IIPJDH) dont le siège est à Genève. Editorialiste Radio Galère 88.4 FM Marseille Emissions Harragas, tous les jeudis 16-16H30, émission briseuse de tabous. Depuis le 1er septembre 2014, il est Directeur du site Madaniya.

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