Dernière mise à jour le 7 mars 2017
Un congrès national de l’opposition démocratique syrienne se tiendra du 15 au 17 Avril 2017 à Genève «en vue de reprendre l’initiative et de faire entendre la voix du peuple syrien absent», à l’arrière plan d’un bilan catastrophique des pertes subies par la Syrie du fait de sept ans de guerre, où l’on recense 89 pour cent de Syriens sous le seuil de la pauvreté et 1.170 milliards (mille milliards cent soixante dix millions) de dollars des pertes en Syrie du fait de la Guerre.
Les personnalités conviées représentent l’ensemble des courants et organisations politiques démocratiques de l’opposition et des personnalités indépendantes telles
- Habib Haddad
- Marwan Habbash Agbgar Maloul
- Nouri Sheikhmous
- Khalil Al Mahamid
- Haytham Manna
L’objectif de ce colloque est de jeter les bases visant à «édifier un état libre démocratique et unifié, un état souverain et sûr, un peuple libre et digne», précise le communiqué parvenu à madaniya.info, qui précise que ce colloque n’a pas pour but d’«impliquer les participants dans de conflits marginaux stériles, pour le compte de quiconque, à l’effet de dévier le combat national de ses objectifs fondamentaux».
Ce congrès est le premier du genre depuis le congrès fondateur de cette instance tenue à Genève les 29 et 30 janvier 2013, farouchement combattu alors par le tandem socialiste Laurent Fabius – Manuel Valls, à l’époque rétrospectivement ministre des Affaires étrangères et Ministre de l’Intérieur.
Sa programmation intervient alors que les efforts de l’émissaire spécial de l’ONU sur la Syrie, M. Staffan De Mistura, marquent le pas et que la personne même du diplomate onusien fait l’objet de vives critiques.
Pour aller plus loin sur ce sujet, voir sur lien :
Une telle démarche intervient alors qu’un étude économique révèle l’ampleur des dégâts subis par la Syrie du fait de la guerre.
Les pertes de la Syrie du fait de la guerre sont estimés à 1.170 (mille milliards cent soixante dix millions) de dollars, un chiffre qui englobe tous les secteurs de la vie nationale ainsi que le coût de la reconstruction de ce pays ravagé par six ans de guerre civile, selon les estimations de l’économiste Ammar Youssef.
bonjour,
si, à la fin de la guerre, lorsqu’elle arrivera, Al-Assad, sur pression des Russes ou autres, organise des élections *démocratiques* et *libres*, quelles sont les chances pour ces authentiques opposants de gagner les élections?
est-ce que les Syriens connaissent ces véritables opposants qui se battent (sans les armes..) pour une Syrie démocratique, libre et laïque et nécessairement souveraine des ingérences états-uniennes et occidentales?
il y a un autre élément, c’est l’importance de l’Armée Arabe Syrienne depuis le début de la guerre occidentale, criminelle et d’agression.
l’armée égyptienne a (légitimement? je pense oui..) renversé le pouvoir de morsi et des frères musulmans en égypte.
nous en france, on a besoin d’une insurrection populaire, républicaine, pacifique et démocratique!