Dans quelle direction s'oriente la relation entre le Qatar et les Frères Musulmans.

Dans quelle direction s'oriente la relation entre le Qatar et les Frères Musulmans. 938 400 La Rédaction

Dernière mise à jour le 14 novembre 2014

www.madaniya.info s’honore de la responsabilité d’abriter au sein de sa rédaction des opposants démocratiques en exil en provenance des pays du golfe, dont la contribution se fera, pour des raisons de sécurité, sous le sceau de l’anonymat, par le biais de pseudonyme.

Ci joint la première contribution en provenance du Qatar: Un document exclusif témoignant de la défiance de la confrérie des Frères Musulmans à l’égard du Qatar son ancien refuge, voire même de la Turquie.

Dans quelle direction s’oriente la relation entre le Qatar et les Frères Musulmans.

par Qatari Ben Al Fouja’a (1)

1 – Qatari Ben Al Fouja’a est le nom d’un poète rebelle décédé en 697 de l’ère chrétienne, première personne à porter le nom du Qatar. L’auteur de ce texte, un membre de l’opposition démocratique du Qatar en exil, demande aux lecteurs de www.madaniya.info de bien vouloir l’excuser d’avoir emprunté comme pseudonyme le nom du poète rebelle en témoignage d’estime pour sa mémoire et par dérision envers l’autoritarisme de la principauté en matière de la liberté d’expression, «en ce que le pays n’est pas parvenu au stade où la rédaction d’un article critique ne vous rend pas passible de 15 ans de prison».

La relation entre le Qatar et la confrérie des Frères Musulmans passe par une phase difficile et complexe pour les deux parties.

En dépit des variations intervenues depuis 1961 au sein du leadership du Qatar, la présence du Cheikh Youssef Al Qaradawi dans la principauté, sa relation personnelle avec le cabinet princier de même que son acquisition de la nationalité Qatari, alors qu’il était membre du bureau international des FM lui a permis d’établir des relations diverses et variées entre le pouvoir à Doha et la confrérie. Au point que Doha est devenu le refuge d’un grand nombre de frères musulmans des divers pays musulmans.

Le Qatar, seul pays au monde où les FM ont consenti à dissoudre leur mouvement.

Les Frères Musulmans n’ont jamais constitué une menace pour le pouvoir de la dynastie Al Thani en ce que la relation était concentrée dans les mains du Docteur Jassem Mohamad Sultan, qui avait attesté qu’il n’était besoin des FM au Qatar en ce que l’Etat assumait «ses devoirs religieux».

Cas unique dans les annales de la confrérie, le Qatar est le seul pays au monde où les FM ont consenti à dissoudre leur mouvement dans ce pays. Il en est en effet de notoriété publique qu’au sein de la configuration socio politique de la principauté que la seule force qui constitue une menace pour le pouvoir, après l’affaiblissement du mouvement nationaliste, est le mouvement salafiste.

Par son soutien aux FM, le Qatar a pu jouer un rôle tant sur le plan du Golfe qu’au niveau du Monde arabe, en se faisant le démarcheur d’un projet visant à l’instauration d’un Etat islamique médian dont la colonne vertébrale devait être constituée par la confrérie.

Bon nombre d’hommes  politiques européens et américains partageaient ce point de vue. Dans le même temps, le Qatar a veillé à mettre en relief le rôle de Youssef Al Qaradawi, lequel, se selon ses mémoires, a refus à plusieurs reprises d’accéder au rang de «Guide suprême» de la confrérie des Frères Musulmans, en tant que plus important ouléma sunnite.

Le Qatar, incubateur de «l’Union Mondiale des Oulémas sunnites»

Le Qatar a servi d’incubateur à «l’Union Mondiale des Oulémas Sunnites», devenu au fil des ans, le bras armé commun du Qatar et de la confrérie sur le plan politique et religieux.

Après l’invasion de l’Irak, en 2003,  Waddah Khanfar a été propulsé au poste de directeur général d’Al Jazeera dans le but de renforcer le rôle des FM, qui autorisait auparavant à des personnes non affiliées aux FM de s’exprimer sur ses ondes.

Le Qatar a mis à profit, à grande échelle, cette relation, après le déclenchement de ce qu’il est convenu d’appeler  le «printemps arabe», apportant un appui direct à la confrérie tant en Tunisie qu’en Egypte qu’en Syrie. Les relations du Qatar avec le gouvernement de Mohamad Morsi en Egypte et avec le Gouvernement d’An Nahda en Tunisie, de même qu’avec les groupements armés en Libye et en Syrie sont de notoriété publique.

Les personnalités FM expulsés du Qatar vers la Turquie sont retournés à Doha secrètement.

Le différend entre le Qatar et les Frères Musulmans a été suscité de l’extérieur lorsque les Emirats Arabes Unis ont mis en cause le Qatar, l’accusant directement de soutenir une structure clandestine des FM dans les Emirats. Les Emirats Arabes Unis (EAU) est une fédération regroupant les anciennes principautés de la Côte des Pirates: Abou Dhabi, Doubai, Ajmane, Charjah, Foujeirah et Oum Al Gowein.

Lui emboitant le pas, l’Arabie saoudite a adressé plusieurs messages d’avertissement pointant du doigt le rôle des FM dans le Golfe avec le soutien financier et médiatique du Qatar.

La chute de Mohamad Morsi de même que l’opposition du Qatar et du gouvernement turc de Recep Tayyip Erdoğan aux changement intervenus en Egypte, a fait éclater au grand jour le différend entre le Qatar et les autres pétromonarchies du Golfe, entrainant le retrait de Doha des ambassadeurs des trois pays suivants (Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite et Koweit). Une assortie d’une menace de mesures coercitives complémentaires.

Jusqu’à ce jour, le  Qatar louvoie sur ce dossier et tente de coordonner ses efforts avec la Turquie en vue de donner l’illusion d’une coopération avec le Conseil de Coopération du Golfe.

Mais à l’ère des satellites d’observation, il est difficile d’édicter une mesure d’éloignement à l’encontre de huit dirigeants des FM vers la Turquie puis de les faire revenir secrètement au Qatar.

Le Qatar persiste à considérer que les Frères Musulmans demeurent une carte maitresse en mesure de leur permettre de jouer un rôle tant sur le plan régional qu’international, en dépit des dispositions de pure forme qu’il a prises à l’encontre du mouvement.

Mais quelle est, en fait, la véritable position de Doha à l’égard de la confrérie? Que pensent les Frères Musulmans des événements récents et de la situation interne au Qatar ?

J’adresse au site www.madaniya.info  un important document pour donner à ses lecteurs une idée de la baisse de confiance des Frères Musulmans à l’égard du pouvoir à Doha et de son intention de rechercher de nouveaux points d’appui afin d’éviter de faire les frais d’un arrangement  entre les pétromonarchies qui les priverait du soutien financier, médiatique et politique, dont ils ont bénéficié de la part du Qatar pendant un quart de siècle.

Texte original

إلى أين تتجه العلاقة بين قطر والإخوان

قطري بن الفجاءة

تمر العلاقة بين حركة الإخوان المسلمين ودولة قطر في مرحلة معقدة وصعبة للطرفين. فقد سمح وجود الشيخ يوسف القرضاوي في قطر وعلاقته بالديوان الأميري رغم التغييرات منذ عام 1961 ومنحه الجنسية القطرية في وقت كان فيه عضوا في المكتب الدولي للإخوان المسلمين ببناء علاقات متعددة بين الحركة والسلطة. الأمر الذي جعل من الإمارة ملجأ لعدد كبير من حركة الإخوان من مختلف البلدان الإسلامية. لم تشكل حركة الإخوان المسلمين يوما خطرا على الحكم كونها

انحسرت بالدكتور جاسم محمد سلطان الذي أعلن أن لا حاجة لتنظيم للإخوان المسلمين في قطر (لأن الدولة تقوم بواجباتها الدينية). وهذا هو القرار الوحيد في تاريخ حركة الإخوان المسلمين بحل تنظيمها في بلد معين. ومن المعروف في الخارطة الاجتماعية السياسية في الإمارة أن القوة السياسية الوحيدة التي تشكل خطرا على السلطة، بعد إضعاف الحركة الوطنية، هي الحركة السلفية.

استفادت قطر من دعمها لحركة الإخوان المسلمين بأخذ دور خليجي وعربي عبر الترويج لدولة اسلامية وسطية يشكل الإخوان عامودها الفقري. وقد قاسمها عدد من الساسة الأوربيين والأمريكيين وجهة النظر هذه. وقد سعت لإبراز دور القرضاوي، الذي رفض كما يقول في مذكراته عدة مرات تولي منصب المرشد العام لحركة الإخوان المسلمين، كأهم علماء السنة واحتضنت ما يعرف بالاتحاد العالمي لعلماء المسلمين الذي شكل ذراعا سياسية ودينية لدولة قطر وحركة الإخوان المسلمين. وبعد احتلال العراق تم تعيين وضاح خنفر الإخواني مديرا عاما لقناة الجزيرة في تعزيز مباشر لدور الإخوان في القناة التي سمحت قبل ذلك التاريخ لأصوات غير إخوانية بالتعبير.

استثمرت قطر هذه العلاقة بشكل كبير بعد انطلاق ما يعرف بالربيع العربي حيث دعمت حركة الإخوان المسلمين بشكل

واضح في تونس وليبيا ومصر وسورية. ومعروفة العلاقات الوثيقة بين قطر من جهة وحكومة مرسي وحكومتي النهضة في تونس والجماعات الإخوانية والجهادية المسلحة في ليبيا وسورية.

بدأت مشكلة قطر مع الإخوان المسلمين من الخارج حيث وجهت الإمارات المتحدة اتهامات مباشرة للحكومة القطرية بدعم تنظيم سري للإخوان في الإمارات. ثم وجهت السعودية عدة رسائل تحذير من الدور الإخواني في الخليج بغطاء ودعم مالي وإعلامي قطري. إلا أن سقوط مرسي ووقوف حكومة أردوغان والحكومة القطرية ضد التغييرات السياسية في مصر هو الذي فجر الصراع بين دول الخليج وأدى إلى سحب الإمارات والسعودية والبحرين لسفرائهم من قطر مع تهديد بالتصعيد إذا لم تغير سياستها تجاه الإخوان المسلمين.

حتى اليوم، تناور الحكومة القطرية في هذا الملف، وتحاول التنسيق مع الحكومة التركية لإعطاء صورة عن استجابتها لدول مجلس التعاون الخليجي. لكن في حقبة الأقمار الصناعية يصعب إبعاد ثمانية من قادة الإخوان إلى تركيا ثم إعادتهم سرا.

ما زالت الحكومة القطرية تعتبر ورقة الإخوان المسلمين من الأوراق الأساسية في لعبها لدور إقليمي ودولي رغم الاجراءات الشكلية التي طبقتها بحق الحركة. ولكن كيف تفكر حركة الإخوان بكل ما يجري وما هو موقفها الداخلي الحقيقي.

أرسل إلى موقعكم هذه الوثيقة الهامة التي تعطي فكرة عن تراجع الثقة عن الإخوان بحليفهم القطري. وعن بحثهم عن نقاط ارتكاز أخرى حتى لا يكونوا ثمنا لصفقة خليجية تقطع عنهم الدعم المالي والإعلامي والسياسي الذي قدمته لهم قطر خلال ربع قرن.

( اعتذر من موقع مدنية بأن استعمل اسم الشاعر والمتمرد الخارجي قطري بن الفجاءة (توفي عام 697 ميلادي) كونه أول من حمل صدفة اسم قطر. حتى تسمح الأوضاع في بلدي بكتابة مقال نقدي دون عقوبة سجن قد تصل إلى 15 عاما)

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lettre

Annexe documentaire
Texte exclusif du message et les observations du guide suprême de la confrérie.

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Traduction

Au Nom du Dieu clément et miséricordieux

Dimanche 8 Joumada al Awali 1435 de l’hégire (correspondant à 09/03/2014)
Son Excellence le Guide général

Que la paix de Dieu soit avec vous

Objet: Le différend interétatiques du Golfe à propos du Qatar

Je vous demande très respectueusement de bien vouloir donner à qui de droit des instructions concernant la mise au point d’un plan d’urgence en prévision du désistement du soutien du Qatar à la confrérie.
Je demeure sur mes positions et je souhaite l’acter devant Dieu, auprès de vous ainsi qu’auprès du bureau du Guide général dans son ensemble.

Je ne fais pas confiance aux qataris en ce que nous ne sommes pour eux qu’un pion d’intérêt.

Je redoute de leur part un coup douloureux. Mais ceci ne nous empêche pas de prendre nos précautions et de faire preuve de vigilance, en réduisant les interventions et les contacts des services de renseignement du Qatar tant auprès du groupement que de son commandement.

Il convient de limiter les contacts aux canaux officiels que le bureau du Guide fixera lui même.

Allah seul est de l’intention derrière

Signature revêtue du tampon portant l’emblème des Frères Musulmans
Ibrahim Mounir, adjoint au Guide général

En marge, le Guide suprême répond par une annotation en bas de page: «Non seulement le Qatar, mais la Turquie également. Vous êtes un comité, responsable d’un plan d’ensemble». Ibrahim Abdel Haq

La lettre est accompagnée d’une liste d’ampliation concernant huit dirigeants de la confrérie des Frères Musulmans:

Mohamad Ghanem – Hamza Zoubeyh – Mahmoud Hussein – Mohamad Mahsoub – Jamal Hechmoch – Mohamad Soueydane – Ibrahim Al Zayyat – Mohamad Al-Alfi – Hani Al Mansouri

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Références

1-Qatari Ben Al Fouja’a est le nom d’un poète rebelle décédé en 697 de l’ère chrétienne, première personne à porter le nom du Qatar. L’auteur de ce texte, un membre de l’opposition démocratique du Qatar en exil, demande aux lecteurs de www.madaniya.info de bien vouloir l’excuser d’avoir emprunté comme pseudonyme le nom du poète rebelle en témoignage d’estime pour sa mémoire et par dérision envers l’autoritarisme de la principauté en matière de la liberté d’expression, «en ce que le pays n’est pas parvenu au stade où la rédaction d’un article critique ne vous rend pas passible de 15 ans de prison».

Pour aller plus loin

La Rédaction

Madaniya - Civique et citoyen. Madaniya s'honore de la responsabilité d'abriter au sein de sa rédaction des opposants démocratiques en exil, des rechercheurs, des écrivains, des philosophes en provenance d'Afrique, des pays du golfe, du Moyen-Orient, et d'Amérique latine, dont la contribution se fera, pour ceux qui le souhaitent, sous le sceau de l'anonymat, par le biais de pseudonyme.

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4 commentaires
  • Note aditive à propos de l’opposition au Qatar
    Qatar-opposition: Naissance d’un mouvement d’opposition qatari au Caire «Tammarod Qatar»
    Le Ramadan 2014, qui a débuté le 29 Juin 2014, a été riche en surprises. La proclamation d’un califat sur les territoires conquis par Da’ech en Irak et en Syrie, avec la désignation du chef de l’ISIS Abou Bakr al Baghdadi, comme premier Calife, parallèlement à la naissance au Caire d’un mouvement d’opposition au Qatar.
    Réformer sans destabiliser
    Le mouvement «Rebellion du Qatar» (Tammarod Qatar) a annoncé sa naissance depuis le Caire s’engageant à «mettre un terme à la corruption dans cet émirat du Golfe». Le chef du mouvement, Khaled Al Heyl, a indiqué au quotidien libanais «Al Akhbar» que le choix de la capitale égyptienne ne relevait du hasard mais répondait à son souci de tirer le meilleur profit des tribunes médiatiques existant Caire. L’annonce a été faite su siège du syndicat de la presse égyptienne en présence de Mohamad Nabaoui, chef du mouvement contestataire égyptien équivalent «Tammarod Misr» et de plusieurs dizaines d’activistes égyptiens.
    Ancien responsable d’une société de «Qatar pour les investissements et le développement», il a indiqué que son mouvement comptait déjà 650 membres dont 85 pour cent résidant à l’intérieur de la principauté, qui se recrutent aussi bien au sein du cabinet princier que du ministère des Affaires étrangères qu’au sein de l’armée. Khaled Al Heyl a affirmé que son objectif ne visait pas le renversement de la dynastie, mais qu’il allait œuvrer en vue de provoquer des réformes sans pour autant déstabiliser.
    La réplique du général Abdel Fattah Sissi
    Malgré ces précautions d’usage, ce mouvement apparait à bon nombre d’observateurs comme une réplique de l’Egypte au Qatar, le principal soutien à la confrérie des Frères Musulmans, dont le chef Mohamad Morsi, premier président néo-islamiste démocratiquement élu dans le plus grand pays arabe, a été destitué par un coup d’état militaire avec le soutien saoudien. Une réponse du berger à la bergère en somme, que fait le nouveau président égyptien Abdel Fattah Al Sissi, en ce que les opposants qataris sont les bienvenus pour contrer la propagande de la chaine qatariote Al Jazira, «qui fait office de porte-parole du Qatar», a assuré l’opposant, asssurant qu’ils bénéficieront de toute la puissance de feu médiatique de l’Egypte du réseau Nile Sat, à Radio le Caire, la plus importante radio du monde arabo africain.

    • Mr. Naba
      Je vous signale que Mohamed Morsi n’était pas démocratiquement élu contrairement à ce que vous avez prétendu dans votre commentaire. L’arrivée du mouvement terroriste des Frères Musulmans au pouvoir en Egypte n’est que le résultat de nombreuses irrégularités électorales, des menaces de brûler l’Egypte sous la bannière du jihad et l’ingérence de l’ambassadrice américaine au Caire à l’époque.
      De même le Président Abdel-Fattah El-Sisi était et est le sauveur patriotique qui a répondu à l’appel de plus de 30 millions de manifestants durant la révolution populaire et non-pas « coup d’Etat militaire comme vous l’alléguez ». Le 30 juin 2013 fut une révolution populaire contre la dictature théocratique du mouvement terroriste des Frères Musulmans d’Egypte. Veuillez corriger ces informations historiques à vos lecteurs.
      Chérif AMIR
      Egyptien, spécialiste de la question de l’impact des convictions religieuses sur les conflits du Moyen-Orient et docteur en géopolitique à l’Université Paris 8 Saint-Denis

  • Désolé de vous contredire, mais vous devez admettre que Mohamad Morsi, quelque soit le jugement que je peux porter par ailleurs sur son action, dont vous aurez une idée dans un grand papier rétrospectif en décembre, a bel et bien été élu, selon les normes de la démocratie formelle.
    De la même manière que Hosni Moubarak l’a été avant lui et Zine El Abdidine Ben Ali. Il n’est pas parvenu au pouvoir par un coup d’état militaire ou une révolution du palais, comme au Qatar ou au sultanat d’Oman
    Je ne peux plaire à mes lecteurs en accompagnant leur délire. Ce serait leur rendre un mauvais service et un mauvais service à la pédagogie politique que j’entreprends à travers ce site