Johnny à la Madeleine… ou la perte de la mémoire collective

Johnny à la Madeleine… ou la perte de la mémoire collective 950 533 La Rédaction

Dernière mise à jour le 25 septembre 2019

Henry Dufréty, contributeur Golias

Ce papier est publié avec l’aimable autorisation de la revue Golias à l’occasion du 1er anniversaire du chanteur français.
http://golias-news.fr/

« Johnny, il a fait quoi ? A part se déguiser et mentir ? Voter à droite et fuir le fisc? Il n’a fait que se marier, divorcer, se marier. C’était un pantin médiatique. » Anémone Interview au Parisien 22 décembre 2017.

«Le rock avec Johnny était une subtile domestication de la colère des classes laborieuses, Johnny protégeait la Bastille et empêchait les idées contestatrices de germer vers le soleil, il pointait vers l’ouest, le vrai, celui de Harry Truman, pas de Sam Shepard, quand les alizées du moment soufflaient vers l’hydre marxiste de l’ours soviétique»… Henry Dufréty

Le temps est passé depuis le 9 décembre 2017 quand le pays a retenu son souffle pour suivre soit à la télé, soit directement sur le pavé, les funérailles de Johnny. L’émotion entretenue sans discontinuité a laissé place depuis à d’autres émotions qui empêchent le citoyen de réfléchir à ce qu’il est en train de vivre.

Le pouvoir médiatique n’est plus là pour aider à décrypter les signes du temps, il est là pour fictionnaliser le réel, gaver à flux tendu le public dans une purge curative qui ne s’arrête jamais.

1- Retour du religieux dans la sphère publique? Drôle d’Eglise et drôle de catholicisme

Certains commentaires laissent songeurs dans leurs analyses, on a parlé ainsi d’un retour du religieux dans la sphère publique.

Drôle de religion qui refuse la communion aux divorcés remariés, mais honore l’homme dont les compagnes tapissaient l’assemblée et dont les mariages successifs faisaient la une de Paris Match.

Drôle d’église, où le prêtre n’a plus rien d’autre à dire dans son homélie sinon à enfiler les citations des chansons de «l’Idole des jeunes». Ah Mgr de Sinety gagnera une mitre pour son quart d’heure warholien! Il était à la bonne place quand il le fallait, prêt à chanter «allumer le feu» si ses maîtres le lui avaient ordonné. On avait tout verrouillé au préalable, le moindre accent prophétique ne pouvait franchir le cordon sanitaire qui était déployé.

Drôle de catholicisme qui brille soudain par la mort de son style, où ce n’est plus Dieu qui inspire mais Johnny!

Drôle de liturgie où ce ne sont pas les gens du peuple, les fans de la première heure, qui ont le droit de lire les textes bibliques, mais deux comédiennes françaises dans ce qui ressemblait bien à une hypersexualisation du fric et de la notoriété et où les peoples se tenaient chaud à la Madeleine: politiques, journalistes, gens du showbiz, tandis que la masse restait dehors regardant de loin à travers les écrans géants cet ultime concert où elle ne pouvait pas se rendre.

2- Etrange carnaval de poupées gigones

Qui se souvient combien il faisait froid ce jour-là? Etrange carnaval de poupées gigognes où le président de la République parle au bon peuple sur le parvis en des termes patelins dans un discours faussement improvisé.

Le bon bourgeois flaubertien dans toute sa splendeur parlant à la populace comme à des petits enfants: «Je sais que vous vous attendez à ce qu’il surgisse de quelque part, il serait sur une moto, il la lancerait vers vous, il entamerait sa première chanson et vous commenceriez à chanter avec lui.»

3- Johnny ne fut jamais le sauveur de l’Etat Providence

Quelle est l’andouille, le conseiller congestionné, qui a mit en mots ces platitudes? On rétorquera que l’époque a les figures messianiques qu’elle mérite, Johnny le biker ressuscité d’entre les déboires du fisc était celui que la société du spectacle avait intronisé pour que les foules suivent le berger vers les terres promises. De préférence libérales les prairies, Johnny ne fut jamais le sauveur de l’Etat Providence. Ce n’était sûrement pas la version rooseveltienne du rêve américain. Pas trop «raisins de la colère», le Johnny, même pas Gastby pour un franc.

Au final Johnny c’était un fantasme de l’Amérique mais sûrement pas la moindre connaissance de son histoire.

4- D’où viens-tu Johnny?

Eh oui quand on pense à Johnny, les images défilent, les années 50 d’abord, les bases militaires U.S sur le sol français, les cigarettes américaines, le western, le blouson de cuir de Brando dans L’Equipée sauvage, la Porsche de James Dean qui se fracasse dans l’élégie d’une jeunesse arrogante. Johnny comme tous les yé-yé c’était une tentative de transplantation des mythologies de la culture de masse U.S dans un territoire hexagonal qui commençait à renier les siennes de mythologies.

5- Johnny c’était le jeune rebelle «sans cause»

C’en était fini des chroniques stendhaliennes, du héros balzacien, des présidents qui lisaient les Mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand. Johnny c’était le jeune rebelle «sans cause» qui voulait sa Cadillac, sa Harley-Davidson, qui ne voulait pas qu’on l’appelle Jean-Philippe.

Le jeune homme qui ne savait pas s’exprimer dans le tempo des belles lettres, le jeune homme inculte, que maternait avec un zeste de condescendance surannée Jacqueline Joubert lors de ses premiers passages à la télé. Johnny n’était pas là pour l’art, l’esprit ou la poésie, c’était le vainqueur d’un télé-crochet qui venait pour la gloire, les gonzesses et le fric.

6- Johnny ne savait pas créer, comme Polnareff, il savait surfer sur les modes sans les sentir non plus

Johnny ne savait pas créer, comme Polnareff, il savait surfer sur les modes sans les sentir non plus. Il livra de biens pâles reprises de The Animals, de Chuck Berry, Cliff Richards, Gene Vincent ou Buddy Holly.

Il croisa Jimmy Hendrix, alors inconnu, et Jimmy Page pré-Led Zeppelin, le destin lui donna les clefs de ce que le rock put générer de mieux pour brûler le lycra des années 60 et il n’en fit rien.

Avoir du nez ce n’était pas pour lui. Il s’essaya de même au cinéma, sans grande jugeote, certes il avait un corps mais n’avait rien de félin, certes il avait une voix mais ne savait guère comment dire ses textes, et le choix des films ne plaida guère en sa faveur.

Dans les années 80, sa compagne, la comédienne Nathalie Baye, cette «intello qui avait voté Mitterrand»1, le poussa bien vers Godard ou Costa-Gavras mais définitivement le cinéma n’était pas fait pour lui. Non, l’animalité de Johnny avait un seul écrin: la scène.

C’est là où il se lâchait, c’était l’endroit où l’on oubliait les paroles de ses chansons, où l’on voyait juste la débauche d’énergie, la voix qui ne se cassait jamais avec ce timbre éraillé bien entretenu par la clope, cette voix qui se révélait magnétique, captivante, pleine de feulements de bête blessée, comme si la vie lui avait mis des coups plus qu’à l’ordinaire.

Il était une incarnation du phénix renaissant éternellement de ses cendres et de ses échecs, il entretenait la catharsis ultime du loulou en blouson de cuir qui ressortait revigoré de ses concerts. Ce loulou qui vieillissait en même temps que lui, et dont la situation ne s’améliorait pas contrairement à celle de son idole. Ce petit mâle blanc qui sondait la face obscure des prairies libérales, regardait les ailes de son idole se déployer, là où les siennes étaient à jamais mutilées. Car c’est un principe eschatologique dans une théologie libérale bien comprise qui désire ardemment que le succès ne se partage pas. Où l’on ne se bat plus que pour soi même.

7- Johnny cela fait oublier le chômage

Les petites gens attendaient de Johnny un code de chevalerie, une épée pour trancher dans le voile de la nuit. Le subterfuge était splendide, Johnny leur livrait son corps sur (s)Cêne au nom du principe de consommation. Tu achètes mes disques, c’est parfait, je vais te donner les rêves que tu viens d’acheter. Je les incarnerai pour que toi tu n’incarnes rien du tout!

Dans l’imagerie nationale, parler de Johnny c’est raviver des souvenirs de R 12 avec volants à moumoute, des odeurs de cambouis, des bruits de moteurs gonflés qui grondent, de bières qu’on décapsule, de paroles que l’on entonne, avec leurs refrains entêtants et peu importe que l’on ne sache pas chanter.

Johnny, cela fait oublier le chômage ou le boulot qui vous fait vivoter, les frasques conjugales de Johnny vous font désacraliser votre propre divorce.

Johnny, c’était la geste héroïque chantée par les hommes de troupes pour supporter la longue marche de ceux qui décident de la voie à suivre, celle que doivent emprunter les inférieurs.

Johnny, comme le rappelle si bien le livre assez médiocre signé Amanda Sthers, n’était pas un homme de gauche et ne se voulait pas le héraut de tous ces assistés jalousant ses voitures de sport et les symboles de sa réussite.

8- Johnny aux côtés de Chirac, Sarkozy et Macron

Il fut aux côtés de Chirac, il était écrit qu’il aimerait Sarkozy tout comme Macron. Il était le parangon d’Herbert Spencer et de son Evangile de la richesse qui définit dans les signes de la réussite matérielle les promesses d’une élection divine. Pas le genre à lire le Livre de Job, le Johnny. Pas le genre à lire tout court! Johnny c’était une idole populaire, mais une voix du peuple? Soudain un doute survient!

9- Les yeux grands fermés: Johnny, une pure création de la société du spectacle.

Le 9 décembre 2017, la foule se met en rang pour le cortège qui célèbre Johnny avec ses propres succès musicaux. Ce n’est pas le moment de faire chanter Jo Akepsimas ou Raymond Fau à la jet set qui rejoint le cénacle de la Madeleine, cela c’est pour les gens de rien.

L’idole possède ses propres cantiques et ses propres hymnes. L’Eglise catholique s’éclipse devant les diktats de la religion d’Etat. De toute façon elle ne représente plus rien. Cela fait bien longtemps que l’Eglise de France n’est plus la voix de personne.

A-t-elle encore conscience que Johnny fut une pure création de la société du spectacle destinée à maîtriser les foules? A les asservir à coups d’émotions faciles, et qu’on leur serve de la brioche quand ils veulent du pain, qu’on les fasse chanter plutôt que manifester.

Le rock avec Johnny était une subtile domestication de la colère des classes laborieuses, Johnny protégeait la Bastille et empêchait les idées contestatrices de germer vers le soleil, il pointait vers l’ouest, le vrai, celui de Harry Truman, pas de Sam Shepard, quand les alizées du moment soufflaient vers l’hydre marxiste de l’ours soviétique. Johnny c’était l’idiot utile qui préparait le terrain à la consanguinité du marché, qui concentrait sa fratrie dans un petit cercle pouvant tenir dans l’église de la Madeleine.

La mort de Johnny ressemble au passage central de Eyes Wide Shut, le film le plus mal aimé de Kubrick et pourtant le plus nécessaire. Une orgie païenne qui réunit les gens de pouvoir autour des corps sexués de caryatides ayant pour noms Carole Bouquet ou Marion Cotillard cristallisant les désirs inextinguibles de toute-puissance. Chacun fait semblant d’être proche de son voisin mais chacun a amené son masque, afin que personne ne devine le vrai visage de ce qui se joue. Et ce qui se joue fondamentalement c’est la foi en un nouveau pouvoir. Un nouveau pouvoir qui honore ceux qui ont réussit et tient à distance ceux et celles qui se débattront dans des vies sans relief.

La question qui demeure est bien de savoir ce que l’on a célébré le 9 décembre dernier à l’église de la Madeleine. Peut-être la fin d’une mémoire collective, comme le chantait naguère Edith Piaf, où chacun avait vocation à devenir le gardien de son frère naufragé sur le bitume et défiguré par les tempêtes de la vie. Johnny ce n’est rien d’autre que l’oblitération d’un destin collectif. Ce sera chacun pour soi et tant pis pour les autres. Le cercueil blanc est parti vers les Antilles, même là il faudra être riche pour aller cracher sur sa tombe.

Note

1. C’est l’aveu que Johnny fait dans son autobiographie: Johnny Hallyday et Amanda Sthers, Dans mes yeux, Paris, Plon, 2013.
« On déchoit bien fort en mourant
Ce respect, cette déférence,
Cette foule qui suit vos pas,
Toute cette vaine apparence,
Au tombeau ne vous suivront pas …
Quoi que votre esprit se propose,
Quand votre course sera close,
On vous abandonnera fort;
Et, Seigneur, c’est fort peu de chose,
Qu’un demi-Dieu quand il est mort »
Vincent Voiture Epitre au Grand Condé

Saint-Johnny, priez pour nous
Jean-Philippe Smet, futur Messie?
Par Gino Hoel, conributeur Golias

Récit de la cérémonie religieuse du 15 juin 2018 à la mémoire du 75e anniversaire de Johnny Halliday

Avec l’aimable autorisation de la revue Golias http://golias-news.fr/
Comment l’Eglise réagira quand un fan de Johnny expliquera urbi et orbi avoir obtenu une grâce par l’intercession de Jean-Philippe Smet? Cela devrait inévitablement arriver. Le 15 juin 2018, l’«Idole des Jeunes» aurait fêté ses 75 ans, et plus d’un milliers de fans/pèlerins s’étaient déplacés à l’église de la Madeleine, temple dédié au chanteur par le grand nombre depuis qu’on l’y a enterré en décembre dernier.
Dédié aussi par le clergé, lequel ne peut que se féliciter de voir ces fans célébrer des messes pour le défunt, brûler des cierges et verser leurs offrandes dans les corbeilles des quêtes… Pour cette messe d’anniversaire – avec croix de procession et bedeau –, la RTBF (1) nous narrait les différentes rubriques adaptées par les prêtres desservant la Madeleine, dont le P. Horaist.
Ainsi, «à la mi-journée, le père Bruno Horaist a commencé cette messe «un peu particulière» sur l’air du tube «Oh Marie» à l’orgue (…). Elle s’est finie sur «Que je t’aime» repris en chœur.»
Il avait débuté la cérémonie par ces mots: «Je crois que Johnny vaut bien une messe. Merci à Johnny et bien sûr à Dieu de nous avoir donné Johnny.» Par ailleurs, on put aussi entendre le Psaume 26 (2) sur la musique du «Pénitencier».
La RTBF évoque un «Saint-Johnny», fêté désormais le 15 juin par les fans. Et l’Eglise leur a prêté main forte: «L’ensemble vocal de la Madeleine a interprété des cantiques religieux sur les airs des tubes de Johnny, puis l’artiste country Chris Evans a notamment chanté «Vivre pour le meilleur».
Face à lui, la foule s’est mise debout, a tapé des mains, des larmes ont coulé. Tous ont crié «Johnny! Johnny! Johnny!» dans une ambiance soudainement rock’n’roll (…). Un homme a pris le micro, expliquant avoir été «détruit après la mort de Johnny» et être «tombé dans l’alcool», avant de rencontrer «Suzanne, qui (l)’a sauvé».»
Jean-Philippe Smet, futur Messie? Le culte est déjà bien en cours; de là à ce que, dans vingt ou trente ans, des évangélistes d’un genre nouveau nous prêchent la résurrection du chanteur… Ne prenons pas cela à la légère; au lendemain de la mort du Christ, ses proches aussi étaient désespérés… Déjà des fans éplorés emploient des mots rappelant une expérience quasi révélatrice.
A Viviers, où la mère du chanteur repose, plus de 2.000 fans se sont regroupés pour l’inauguration d’une statue de trois mètres de hauteur du chanteur ce samedi 17 juin. Dixit un de ses sosies officiels, présent en Ardèche: «Johnny, c’est mon Dieu, moi je ne suis qu’un apôtre», rapporte 20 Minutes (3). Dans le même article, une femme de 57 ans témoigne: «Quand j’aurai besoin de le voir, je viendrai ici parce que Saint-Barth, c’est un petit peu loin (…). J’y suis allée en décembre, ma fille m’a payé le voyage et j’ai passé un moment très émouvant, j’ai passé ma journée sur la tombe.»
Nous ne sommes qu’au début d’un mouvement dont on ignore l’évolution mais d’ores et déjà des fans, assurés, nous l’affirment: «Johnny est vivant!»
Gino Hoel
1. https://www.rtbf.be/info/medias/detail_johnny-hallyday-aurait-eu-75-ans-ce-vendredi-des-fans-en-larmes-lui-rendent-hommage-videos?id=9946609
2. «Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurai-je crainte ?… »
3. https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/2291079-20180616-statue-johnny-hallyday-haute-trois-metres-devoilee-ardeche

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Madaniya - Civique et citoyen. Madaniya s'honore de la responsabilité d'abriter au sein de sa rédaction des opposants démocratiques en exil, des rechercheurs, des écrivains, des philosophes en provenance d'Afrique, des pays du golfe, du Moyen-Orient, et d'Amérique latine, dont la contribution se fera, pour ceux qui le souhaitent, sous le sceau de l'anonymat, par le biais de pseudonyme.

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2 commentaires
  • Joseph Berbery 9 mars 2019 à 18h16

    Il y a une évidence : le christianisme occidental est moribond. Je dis bien le christianisme occidental. Je ne dis pas, Dieu m’en garde, le message de Jésus de Nazareth. La première condition d’une renaissance de ce christianisme occidental, c’est un examen de conscience et un acte de contrition pour toutes les erreurs commises depuis Constantin (« Par ce signe tu vaincras » qui est un slogan transformant le message du Christ essentiellement pacifique en un mouvement de conquête guerrière, jusqu’à la condamnation de la théologie de la libération par Jean-Paul II, compère du complotiste Américain Brzinski, en passant par les croisades).
    Cet examen de conscience devrait conduire a minima à renoncer à l’appellation d' »Église CATHOLIQUE (universelle), et à retourner humblement à l’appellation Église de Rome. Cet universalisme de façade n’a jamais été au cours de siècles que le masque qui cachait très mal les velléités conquérantes puis colonialistes d’un Occident prédateur.

  • J’ai tendance à penser que Jean Ferrat à renoncer à combattre pour vivre en voyant ce qu’était devenue notre société, ce que devenait le bon petit peuple de plus en plus imprégné d’idéologie dominante et de sous-culture industrielle et médiatisée. Il semble qu’il ait dit: « avoir fait tout ça pour ça ». Pour en arriver là. Au moins a-t-il pu échapper à la vision d’une trop grande partie du populo pleurant le rocker en qui elle croyait se reconnaître. Ferrat qui pouvait s’inscrire dans la lignée des Brassens, Ferré, Brel, pour ne citer que ces grands parmi quelques autres tout de même. Tous ces drôles de personnages ayant l’ambition trop humaine, sociale, intellectuelle, politique…. de « ne pas chanter pour passer le temps »….C’est certainement à ces anciens que je dois de m’être risqué à écrire quelques textes, que j’ai commencé à présenter dans le blog « Bribes d’info » (humeurs d’un colibri) et qui, si vous allez y voir, vous conforteront peut-être quant au niveau actuel de notre « culture » populaire.
    Marius Vinson.