Le Pakistan face au défi du Monde post occidental 1/2

Le Pakistan face au défi du Monde post occidental 1/2 1280 666 René Naba

Dernière mise à jour le 6 janvier 2020

Le Pakistan: Première République Islamique de l’histoire du Monde

Première République islamique de l’histoire, le Pakistan, un pays tout entier voué à l’Islam, a longtemps fait office de «body guard» de la dynastie wahhabite, le gardien des lieux saints de l’Islam, l’incubateur absolu du terrorisme islamique.

Mais, face au défi représenté par le «Monde post occidental», matérialisé par la montée en puissance de l’Asie au premier rang des continents de par son importance économique et démographique, le «pays des purs» tend à abandonner sa fonction hideuse de base arrière du djihadisme planétaire pour un rôle plus valorisant de partenaire stratégique de la Chine, via le projet OBOR, la première puissance mondiale en devenir.

Fait sans précédent dans l’histoire révélateur du basculement géostratégique qui s’opère à l’échelle de la planète, la réorientation diplomatique du Pakistan intervient alors que trois pays asiatiques accèdent au groupe de tête des cinq premières puissances économiques du Monde (Chine, Japon, Inde); un continent qui regroupe de surcroît quatre des grandes puissances atomiques (Chine, Inde, Pakistan, Corée du Nord), alors qu’un cinquième, l’Iran, a accédé au rang de «puissance de seuil» atomique et que deux pays musulmans d’Asie, la Malaisie et le Pakistan, paraissent avoir amorcé leur dégagement progressif de la houlette saoudo américaine avec la double victoire de Mahatyr Mohamad (Malaisie) et d’Imrane Khan Niazi (Pakistan) sur les protégés de la dynastie wahhabite dans la zone, Najib Razzak en Malaisie et Nawaz Sharif au Pakistan.

Retour sur le Pakistan, un des pays pivots de la stratégie saoudo américaine à l’apogée de la guerre froide soviéto-américaine, notamment dans la guerre anti soviétique d’Afghanistan (1980-1989), alors que les relations internationales s’acheminent vers un monde post occidental.

AllahAbdad (La ville de Dieu) et Islamabad (La ville de l’Islam) et Faysalabad.

Le Pakistan est un pays voué tout entier à l’Islam, la religion fondatrice de son indépendance, à égalité avec l’Arabie saoudite, un royaume propulsé, lui, sur la scène internationale par la présence sur son sol des deux grands lieux saints de l’Islam -La Mecque et Médine-, certes, mais aussi et surtout du pétrole, le moteur de l’économie mondiale contemporaine.

Si imprégné de l’Islam que les futurs dirgeants du Pakistan choisiront la ville dédiée à Dieu, bien que située en Inde, -AllahAbad (La ville de Dieu)-, pour offrir une tribune à Mohamad Iqbal pour son discours fondateur d’un état séparé musulman de l’Union Indienne. Sa capitale est dédiée à l’Islam, Islamabad (la ville de l’Islam), qui succédera à Rawalpindi, dans l’ancien découpage administratif anglais, enfin une troisième ville est dédiée à Faysal, le Roi d’Arabie saoudite, maître d’œuvre du placement de l’Islam sunnite sous la coupe wahhabite et grand bailleur de fonds du Pakistan militarisé et nucléarisé, Faisalabad, anciennement Lyallpur.

Les racines confrériques de l’extrémisme: une transposition du schéma soviétique à l’Islam.

L’inclination au totalitarisme au sein des mouvements relevant de l’Islam politique revient d’ailleurs en premier lieu à un pakistanais, Abu Al Ala’ Al Maududi, premier islamiste du XX me siècle à prôner le retour au Jihad. Ce théologien fondamentaliste nourrissait un objectif masqué, repris d’ailleurs des Anglais, qui se résumait par ce mot d’ordre: diviser pour régner. Il estimait en effet que le Pakistan méritait tous les sacrifices y compris au prix de la sécession avec l’Inde, nonobstant les importants déplacements de population que cette décision impliquait.

Fondateur du parti pakistanais Jamaat-e-islami, il a envisagé la création d’un État Islamique Uni, fondé sur l’application rigoureuse de la loi religieuse (Charia). Dans sa conception, un tel état devait être hégémonique, totalitaire sur les divers aspects de la vie.

La Gouvernance d’Allah (Al Hakimiya) au Pakistan relevait de Dieu, le gouvernement se doit d’être fidèle à la Charia.

S’inspirant du modèle stalinien en vigueur en Union Soviétique, Maududi a substitué l’idéologie islamique à l’idéologie marxiste, érigeant, le premier, un «parti de Dieu» (Hezbollah) équivalent au parti communiste, de même que le Califat en guise de substitut au Secrétaire général du PC. Les racines confrériques de l’extrémisme trouvent ainsi leur origine dans la transposition du schéma soviétique à l’Islam.

Les Frères Musulmans lui emboiteront le pas, adoptant la conception totalitaire du stalinisme pour l’appliquer à la religion musulmane.

Terme général, jamais utilisé par le prophète ni par ses premiers successeurs, le concept de la Charia fera son apparition au début du II me siècle de l’hégire. Il ne saurait être comparé au Talmud des Juifs, ni à la Constitution de l’époque contemporaine. Il reste sujet à débat.

L’accession du Pakistan à l’indépendance a été vécue par les Pakistanais et de nombreux musulmans de par le Monde comme la fin d’une longue période de sujétion tant vis à vis du Royaume Uni que de l’Inde. Une victoire sur le colonialisme britannique, leur bourreau pluriséculaire, l’artisan de la promesse Balfour, portant démembrement de la Palestine. Une victoire sur l’Inde et la fin du joug indien et de l’hindouisme sur la minorité musulmane de l’Union Indienne.

Produit de la dislocation de l’Empire colonial britannique en Inde et sa partition en deux états, en 1947, le Pakistan se vivait alors comme le plus important pays musulman de l’époque, avant d’être supplanté par l’Indonésie après l’indépendance des anciennes Indes néerlandaises. Levier et moteur de son accession à la souveraineté internationale, l’Islam occupe une place centrale tant dans la vie politique, que spirituelle et sociale du pays. Il constituera le vecteur d’influence de sa diplomatie, l’argument de promotion de son image en direction du tiers monde colonisé, majoritairement musulman, un tiers monde colonisé par les Occidentaux, principalement Anglais que les Français.

Si l’appartenance à l’Islam ne fait aucun doute, le nom du pays, Pakistan, prête à controverse. «Pays des purs» en ourdou (Pak, pur et Stan, pays), le terme pourrait aussi provenir de l’acronyme composé à partir du nom des provinces: Pendjab, Afgania, Kashmir, Indus-Sind et BalouchisTAN.

Attribuée à Sayed Ahmad Khan (1817-1898), homme politique musulman, ancien magistrat et créateur d’universités, l’idée d’un État séparé a été formalisée par le poète et philosophe Allama Mohamad Iqbal (1877-1938) au cours d’un discours à la session annuelle de la Ligue musulmane en 1930 tenue à Allahabad (la ville d’Allah).

Proposition entérinée dix ans plus tard à Lahore, le 23 Mars 1940, par la Ligue Musulmane présidé alors par Mohamad Ali Jinnah, qui sera par la suite le premier dirigeant du Pakistan indépendant.

En dépit de l’opposition des dirigeants indiens, Gandhi et Nehru les Britanniques se décideront en faveur de la partition de l’Union indienne, mais, paradoxalement, les deux ennemis demeureront membres du Commonwealth.

La partition avec l’Inde entraîne de gigantesques déplacements de population. Plus de six millions de musulmans indiens se réfugient dans le nouvel état pendant qu’un nombre approximativement égal d’hindous et de sikhs quittent le Pendjab pour l’Inde sur fond de violences et de massacres qui font plus de 500.000 victimes. La question communautaire ne sera d’ailleurs pas réglée par ces exodes, un tiers des musulmans continuant à vivre en Inde.

Les failles du Pakistan: Un état bipolaire frappé d’une double discontinuité territoriale et démographique

A – Discontinuité territoriale

État bipolaire, le Pakistan pâtissait d’une discontinuité territoriale qui sera purgée par une guerre débouchant sur l’indépendance de sa province orientale devenant le Bangladesh, à la suite de la sécession proclamée par Cheikh Mujibbur Rahman, chef de la Ligue Awami.

Le pays était en effet divisé en deux régions distinctes, distantes de 1. 700 km: le Pakistan oriental, qui fera sécession pour devenir le Bangladesh et le Pakistan occidental composé du Sind, Penjab Occidental, du Baloutchistan, et des provinces frontalières du Nord.

B – Discontinuité démographique: La question du Cachemire.

Majoritairement peuplé de musulmans, de l’ordre de 78 % de ses habitants, le Cachemire sous l’égide de son chef nominal le dirigeant hindou du Jammu-Cachemire, le Maharaja Hari Singh, de la dynastie Dogrâ, réclamera le rattachement de la province à l’Inde, déclenchant une spirale de violences avec l’incursion de tribus pathanes venues du Pakistan et appuyées par une partie de la population locale.

Cette décision a marqué le début d’un enchaînement de violences qui débouchera sur le premier conflit indo pakistanais, moins d’un après l’indépendance des deux pays.

Un cessez-le-feu négocié sous l’égide de l’ONU, 1er Janvier 1949, dressera une ligne de démarcation temporaire, appelée «ligne de contrôle» ou LOC (Line of Control): les deux-tiers du Cachemire forment l’État Fédéré indien du Jammu et Cachemire avec pour capitale Srinagar; le Pakistan administre le dernier tiers, qui prend le nom d’AZAD Cachemire («Cachemire libre») avec pour capitale Muzaffarbad et les Territoires du Nord (capitale Gilgit).

L’entrée en scène de l’armée.

Sur fond d’exacerbation nationaliste, d’instabilité politique et de difficultés économiques, la mort prématurée de Mohamad Ali Jinnah, en 1948, suivie de l’assassinat du Premier ministre Liaqat Ali Khan, le 16 octobre 1951, par un fanatique afghan favorise l’entrée en scène de l’armée en politique.

Face à l’impossibilité de réduire l’agitation au Pakistan oriental, qui se sent délaissé, le président Mirza confie le pouvoir au général Ayoub Khan qui abroge la constitution et décrète la loi martiale Le 7 octobre 1958.

Ayoub Khan instaure la dictature militaire engageant un important train de réformes: réforme agraire (9 000 km² redistribués à 150.000 fermiers), plan de développement économique, restrictions sur la polygamie et le divorce.

En 1962, une nouvelle constitution qui institue notamment deux langues officielles, le bengali et l’Ourdou. Islamabad devient la capitale nationale et Dhâkâ, au Pakistan oriental, la capitale législative.

Au terme d’un épisode de guerre ouverte en 1965 au Cachemire, le président Ayoub Khan et le Premier ministre indien Lal Bahadur Shastri s’accordent en 1966 dans la «Déclaration de Tachkent», sous les auspices de l’Union soviétique. Le document gèle provisoirement le conflit du cachemire. Zulficar Ali Bhutto démissionne de son poste de ministre des Affaires étrangères et s’oppose à Ayoub Khan et à l’abandon du Cachemire. Il fonde le «Pakistan People Party» (Parti du Peuple Pakistanais), pour défendre son programme socialisant.

Le président Ayoub Khan démissionnera en mars 1969 après de terribles émeutes internes et transmet le pouvoir à un autre militaire au général Yahya Khan qui décrète à nouveau la loi martiale.

Le Cachemire, abcès de fixation, aiguillon de la diplomatie pakistanaise.

Abcès de fixation, le Cachemire va épuiser les ressources du Pakistan en même temps qu’il servira de tremplin à la prise de pouvoir par l’armée.

Le premier quart de siècle de l’indépendance du pays va être le théâtre de trois guerres avec le voisin indien: Première guerre indo pakistanaise (1947-1948); Deuxième guerre indo pakistanaise 1965; Troisième guerre indo pakistanaise 1971, sans compter ultérieurement le conflit de Kargil (1999) et le conflit armée du Nord-Ouest du Pakistan (2004)

Le Cachemire, plaie béante du Pakistan, son obsession, servira, au même titre de l’Islam d’aiguillon à la politique étrangère du Pakistan. Cette province controversée fera office de point de convergence avec l’Arabie saoudite en contrepoids de l’alliance entre l’Inde et l’Égypte nassérienne, au sein du Mouvement des Non Alignés.

De par leur positionnement, l’Inde et l’Égypte étaient en effet perçues comme les deux bêtes noires communes de l’Arabie saoudite et du Pakistan en ce que l’Indien est un Hindou, non musulman, et l’égyptien un arabe, musulman, républicain et nationaliste, quatre tares irrémédiables pour les tenants d’un Islam rigoriste. De surcroît bénéficiaires d’un halo de prestige considérable amplifié par le charisme de Gamal Abdel Nasser, l’artisan de la première nationalisation réussie du tiers monde, la nationalisation du Canal de Suez, et chef du combat nationaliste arabe, doublé du respect international glané par l’Inde, particulièrement le tandem Gandhi et Nehru, initiateurs de la non-violence dans leur combat victorieux contre l’impérialisme britannique.

Le Tiers monde est redevable de sa liberté et de sa dignité à trois faits politico-militaires majeurs qui ont bouleversé la configuration géostratégique de la planète :

  • Dien Bien Phu (Vietnam-1954), première victoire militaire d’un peuple basané sur une puissance atomique, la France, membre permanent du Conseil de sécurité,
  • La nationalisation du Canal de Suez par Nasser, en 1956, première nationalisation réussie par un pays du tiers monde d’un consortium occidental,
  • La prise de La Havane par les Bardudos, en 1957, première percée militaire des guérilleros latino-américains dans l’arrière-cour des États Unis.

Des victoires qui ont favorisé l’émergence du mouvement des Non-alignés, ouvrant la voie à l’indépendance du Tiers Monde, scellant dans le sang, Dien Bien Phu (Vietnam-Asie) Suez (Égypte -Monde arabe), La Havane (Cuba-Amérique Latine) la naissance de la tricontinentale.

Première brèche dans six siècles d’hégémonie absolue occidentale sur le reste de la planète, la conférence de Bandoeng a servi de matrice au Mouvement des non-alignés, promoteur du neutralisme politique sur la scène internationale ainsi que son mode opératoire, la TRICONTINENTALE. Elle a signé l’entrée des peuples colonisés des trois continents (Afrique, Asie, Amérique latine), sur la scène mondiale en tant qu’acteur majeur de l’Histoire et non plus en tant que supplétifs

Krishna Mennon, le fougueux ministre de la défense indien, passera à la postérité pour avoir brandi la menace de l’explosion du Commonwealth en guise représailles à l’agression tripartie franco-anglo-israélienne contre Nasser, en 1956, scellant dans le combat une alliance historique des «Damnés de la terre», alors que son rival pakistanais s’adossait à l’Arabie saoudite, le meilleur allié arabe des États Unis et protecteur d’Israël.

Le Pakistan, par contre coup, s’engage pleinement dans un système d’alliance avec les pays conservateurs sunnites pro américains (Turquie, Arabie saoudite, l’Iran impériale) que cela soit au sein du RCD, (Regional Cooperation Development), le substitut au défunt Pacte de Bagdad, ou le Cento (Central Treaty Organisation), regroupant la Turquie, le Pakistan et l’Iran, faisant office de maillon intermédiaire entre l’OTAN (Océan Atlantique) et l’OTASE (l’OTAN asiatique), ou au sein de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), le premier forum islamique de l’époque contemporaine regroupant 55 pays.

Inde versus Pakistan: Démocratie versus Dictature

En 70 ans d’existence, l’Inde a justifié son titre de «plus grande démocratie au Monde», veillant à l’accession de civils et de musulmans à la magistrature suprême, en dépit de la violence politique marquée par l’assassinat du premier ministre Indira Gandhi, la fille du Pandit Nehru, et de son fils Rajiv, en 2001, alors que le Pakistan ployait sous le joug militaire 4 fois durant le premier demi siècle de son indépendance.

Ayoub Khan (1960), Yahya Khan (1967), Zia Ul Haq (1978), et Pervez Musharraf (2001-2009): La valse des militaires s’est accompagnée de la décapitation du leadership chiite, principalement le clan Bhutto, parallèlement à une islamisation à marché forcée de la société pakistanaise.

A-Zia UL Haq versus Zulficar Ali Bhutto.

L’élimination du clan Bhutto se fera en deux temps: le père Zulficar, sous ZIA Ul Haq, en 1979, à la veille de la guerre anti soviétique d’Afghanistan et de la transformation du Pakistan en base arrière des Taliban;

La fille Benazir, quatorze ans plus tard assassiné sous Pervez Musharraf, en 2007, en plein chaos résultant de la double invasion américaine de l’Afghanistan et de l’Irak, consécutif au raid d’Al Qaida contre les symboles de l’hyperpuissance américaine, le 11 septembre 2001.

Grand propriétaire terrien, chiite au nationalisme chatouilleux, doté d’une culture occidentale, animé d’un zeste de socialisme, dont l’assise politique repose sur la grande bourgeoisie du Sind, notamment la grande cité portuaire de Karachi, Zulficar Ali Bhutto heurtera la hiérarchie militaire, en 1972, par un vaste programme de nationalisations portant notamment sur les banques et les industries de base, mettant en œuvre une ambitieuse réforme agraire. Les militaires sont retirés des postes décisionnaires politiques mais, en signe d’apaisement, le budget de la Défense est porté à 6% du PIB.

La réforme Bhutto sera accueillie par une levée de boucliers du lobby ultra conservateurs: les chefs d’entreprises et les religieux soutenus par une coalition de neufs partis d’opposition.

La dictature militaire de Zia (1977-1988).

Une triptyque décisive Islamisation, Djihadisme, et Nucléarisation du Pakistan ont ponctué onze ans de dictature de Zia Ul Haq avec à la clé la pendaison de Zulficar Ali Bhutto, chef charismatique du chiisme pakistanais et l’implosion en plein vol du dictateur pakistanais pour solde tout compte.

Face au blocage des institutions résultant de la politique volontariste de Zulficar Ali Bhutto, le général Zia Ul Haq décide d’imposer la loi martiale au pays le 5 juillet 1977. Zulficar doit abandonner le pouvoir. C’est le début d’un longue descente en enfer, qui aboutira à sa pendaison. Arrêté, jugé, il sera condamné à mort pour le prétendu meurtre du père d’un des dissidents du Parti du Peuple Pakistanais.

Son exécution par pendaison le 4 avril 1979 ouvre la voie au retour des militaires au pouvoir pour la 3eme fois dans l’histoire du Pakistan, et, en plein boom pétrolier consécutif à la 3eme guerre israélo-arabe d’octobre 1973, favorise la mise en route d’un processus d’islamisation du système politique sous l’égide du général Zia Ul Haq, avec son corollaire un engagement dans le djihad afghan.

René Naba

Journaliste-écrivain, ancien responsable du Monde arabo musulman au service diplomatique de l'AFP, puis conseiller du directeur général de RMC Moyen-Orient, responsable de l'information, membre du groupe consultatif de l'Institut Scandinave des Droits de l'Homme et de l'Association d'amitié euro-arabe. Auteur de "L'Arabie saoudite, un royaume des ténèbres" (Golias), "Du Bougnoule au sauvageon, voyage dans l'imaginaire français" (Harmattan), "Hariri, de père en fils, hommes d'affaires, premiers ministres (Harmattan), "Les révolutions arabes et la malédiction de Camp David" (Bachari), "Média et Démocratie, la captation de l'imaginaire un enjeu du XXIme siècle (Golias). Depuis 2013, il est membre du groupe consultatif de l'Institut Scandinave des Droits de l'Homme (SIHR), dont le siège est à Genève et de l'Association d'amitié euro-arabe. Depuis 2014, il est consultant à l'Institut International pour la Paix, la Justice et les Droits de l'Homme (IIPJDH) dont le siège est à Genève. Editorialiste Radio Galère 88.4 FM Marseille Emissions Harragas, tous les jeudis 16-16H30, émission briseuse de tabous. Depuis le 1er septembre 2014, il est Directeur du site Madaniya.

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